J’ai beaucoup aimé cette ville. L’auberge pour pèlerins beaucoup moins…. cela m’a demandé beaucoup d’efforts…. promiscuité, mixité, sanitaire sans intimité….
Lugo est ma-gni- fique…. un coup de cœur…. le lendemain, j’ai pris le temps…. messe, déambulation dans les rues., au petit matin, dans une brume galicienne.
Porte st Jacques 
Murailles
Ce jour là, la fatigue était réelle , les pieds douloureux et puis tout ce monde , des pèlerins de partout…. nous sommes aux 100 km et démarrent les pèlerins de courte durée ! Pas de jugement ! Ils ont le méritent de faire 100km, pas de jugements…. un pèlerin reste un pèlerin. Ils vont à Compostelle…. .mais à ce moment là, je n’avais aucune envie d’être dans le flot. .
Ruffin , dans son livre Immortelle Randonnée, avait parlé d’une petite variante pour rejoindre sur le camino Norte , un magnifique monastère..:Sobrado.
Sauf que moi j’ai triché…. j’ai pris le bus puis une voiture….j’ai grugé quoi! 50 km…. 2 jours de marche…. mais que cela fait du bien ! À mes pieds douloureux, à mon dos , à mon moral…. A Lugo, je voulais retrouver ma maison, mon fauteuil, mes amours… un petit câlin de mes enfants…… sauter une étape …. c’est le bannissement…. surtout que moi j’arrive toute requinquée , le sourire béat avant tout le monde à mon monastère., surtout que j’essaie d’expliquer au conducteur de m’arrêter un peu loin … et bien non …. devant le monastère …. sacrilège ! J’ai vu les regards désapprobateurs des pèlerins .. .cela me fait rire…. et je m’en moque…. c’est ridicule….. je n’ai rien dit…. j’ai assisté à tous les offices…. vêpres, complies, laudes…. et les chants des moines trappistes m’a réconciliée avec le genre humain….c’était beau….
Le pèlerin est parfois un peu benêt !
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